LES CONTES DE LA FÉE CAMILLE
 

LES CONTES

de la Fée Camille

(Chez les 3 Colombes)
      



LES LOCATAIRES DU MOULIN

PREMIERE PARTIE

 

A l'époque ou les gens venaient au moulin pour faire moudre leur grain, les meuniers étaient sans soucis pour leur avenir, surtout s'il le village ne possédait qu'un moulin. Et le meunier sifflait et chantait tout la journée. Nul besoin de se faire de soucis pour son avenir, le travail venait toujours seul, pas besoin de labourer les champs par tous les temps. De se faire de soucis pour les récoltes, le meunier, attendait patiemment l'arrivée des gens du village (Et souvient du village voisin car il était très apprécié et avait toujours un mot gentil pour chacun.
Les villageois arrivaient les bœufs tirant les charrettes chargées du fruit de leur travail et le vidait sous la meule : Le vent ou le ruisseau travaillaient pour lui. Son salaire prenait la forme de pièces d'or et de la part de la farine fine qu'il venait de du moulin était toujours propre et clair, poudré de froment.
Généralement, car à FROMINLANDE, le meunier était très malheureux. Quand il avait repris l'affaire il n'avait pas beaucoup d'argent et il c'était dit qu'il ferait les travaux d'aménagement quand il aurait gagné assez d'argent, dans un an ou deux !
Mais, il avait compté sans les souris. Un peuple de rongeurs avait pris ses aises au moulin du temps de l'ancien meunier qui trop vieux et la vue affaiblie n'avait rien vu !
Aussi à chaque cargaison de grain qui arrivait au moulin, que les petites créatures mangeaient si vite et elles étaient si nombreuses, que le meunier arrivait à peine à moudre ce que le paysan lui avait apporté sans jamais pouvoir relever la part qui lui revenait et parfois il lui arrivait de devoir mettre la main à la poche pour combler le trou qu'avaient fait les souries dans les grains.
Il avait apporté quelques chats qui c'était soit enfuis devant la tâche et ne revenaient que quand ils n'avaient rien n'autre à se mettre sous la dent, les autres après avoir bien mange s'effondraient le vendre rond, et dormaient comme des bienheureux, certains même étaient partis sous prétexte que : de la souris au grain à tous les repas, merci bien mon bon monsieur.
Bref les souris prospéraient et le meunier dépérissait, il se désolait d'autant plus.
Il se désolait d'autant plus que la Marie Claude sa voisine, la belle lui avait promis de lui accorder sa main quand il pourrait les faire vivre correctement elle et les enfants qu'ils auraient.
Une nuit, il se réveilla et tapant sur son lit il dit tout haut :

Un lundi de septembre des ouvriers déchargèrent des charrettes de pierres de sable, de planches dans la cour du moulin.
Les jours suivant le meunier s'activa comme un beau diable : il montait les pierres, clouait, maçonnait. Peu à peu le moulin prenait l'allure moins pitoyable. A la fin de la semaine, les murs ne présentaient plus aucun trou, les portes fermaient totalement, pas un petit doigt pouvait y passer, le toit pareil il était neuf totalement.
Le dimanche matin le meunier balaya le moulin, sa cour, rangea bien proprement ses outils, puis s'en alla l'air for content de lui et même il arriva à faire accepter à sa promise une petite promenade au bord du ruisseau, vu que l'ai était encore doux

Ecoutez bien la farce que le meunier leur avait faite, demain car là pour aujourd'hui il faut faire dodo, tutu tutu, je vois vos beaux yeux qui brillaient tout à l'heure se voiler, j'avais appelé le marchand de sable pendant que vous écoutiez ; A demain ?
Gros bisous, et si vous on ne vous raconte pas la fin demain, ne pleurez pas, il y a déjà assez d'eau qui tombe l'hiver, l'histoire est là et elle vous attendra En attendant je vous envoie une grosse masse de bisous dans cou et tendre sur le front que l'on vous fera pour moi.
Quand à moi, je viendai quand vous serez endormi vous envoyer la poussière de rêve
Le lundi à la première heure une livraison de 30 sacs d'un beau blé doré devait arriver au moulin. La nouvelle d'une telle aubaine se propagea immédiatement chez les trottes menues. Il en arrivait de partout les coins de la forêt, en rangs serrés. Elles traversaient la cour à toute la vitesse de leurs petites pattes, sous l'œil indifférent du meunier qui lui pendant ce temps empilait, méthodiquement, au rez de chaussé de son moulin. Quand la carriole fut vide et que la dernière souris se fût engouffrée dans le moulin, le jeune homme sortit une grosse clé de sa poche et ferma celle-ci à double tour. Puis il s'assura que toutes les autres issues étaient elles aussi biens closes et quitta son domaine en sifflotant gaiement.
Les souris avaient entamé leur festin. On eu pus entendre du dehors les soupir d'aise, quand soudain, ses couinements de dépit s'élevèrent une dizaine une centaine et prés de mille autres, enfin toues les souris qui étaient venues pour le festin.

A suivre...


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J’espère que vous avez aimé cette histoire.
Je vous fais un énorme bisou à tous Votre fée Camille.

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