LES LOCATAIRES DU MOULIN
FIN
Bonjour les enfants, la nuit a-t-elle été bonne, la journée aussi ?
Avez-vous été assez sage pour que nous continuions cette histoire ? Bon je vois dans les yeux de la personne qui vous lit les histoires ou si vous êtes assez grands pour lire seul c'est oui sinon vous ne seriez pas là prêt pour écouter la farce que le meunier avait fait à ces trotte menues qui allaient bientôt l'envoyer sur le chemin son ballot de vêtements sur un bâton et chercher du travail …. Dans un moulin bien sur car il avait fait cela toute sa vie, et puis n'oublions pas que le Marie Claude lui avait promis sa main ! Rien que cela lui avait donné du cœur à l'ouvrage et assez d'astuce pour trouver une solution à ses énormes soucis.
Donc à l'intérieur du moulin les souris avaient entamé leur superbe festin en se disant que ce benêt de meunier leur avait laissé tout son travail.
Les soupirs d'aise avaient cessé car après avoir mangé tout ce que leurs petits ventres pouvaient engranger, elles se mirent tranquillement à la sieste, le meunier apparemment ne reviendrait pas de si tôt et elles avaient tout le temps, par contre il va devoir explique à son client ou était passé son grain !
Le lendemain une petite faim les tenaillant elles se remirent a manger le beau grain, et c'est là, comme je vous avait dit hier que le meunier n'était pas parti se promener, non,non les enfants.
Sous une couche de grains, les beaux sacs étaient remplis (Allez devinez… bon je vous le dit)
De grosses pierres bien dures elle les souris dans leurs avidités coutumières c'étaient toutes cassées les dents sur les pierres.
Ah ah ah, si vous les aviez vu la grand-mère sans dents, elles avaient l'air belles tiens.
Elles se regardaient et ne sachant pas qu'elles aussi étaient édentées, elles se tordaient de rire devant leurs voisines, et comme il n'y avait pas de miroir dans le moulin elles ne pouvaient pas se voir.
Bref quand au bout d'une journée bien fatigante à chercher un grain parce un grain par là, elles se reposèrent complétement fatiguées et surtout mourant de faim ! Et mettez vous à leur place, elles avaient la belles vie au moulin, si un chat ne les attrapait pas.
Aussi voyant qu'il n'y avait plus rien même pas après avoir gratté le fond des sacs (on ne sait jamais) elles cherchèrent à sortir de ce maudit moulin sans nourriture.
Elle se précipitèrent vers les trous habituels, bouchés, elles eurent gratter à s'en user les ongles et s'acharnèrent avec pattes et dents, sans vouloir fait de jeu de mots elles durent déclarer forfait : plus un grain à se mettre sous la dent !
Tout était silencieux quand le meunier revint, huit jours plus tard. Le jeune homme ouvrit la porte avec sa grosse clef, il prit un grand balai et se mit à balayer les milliers de petits corps gris des souris mortes de faim.
Les souris de toute la région se racontent encore cette histoire et surtout la raconte à leurs enfants afin qu'ils détournent leur route et passer loin du moins.
Depuis le moulin est appelé le moulin de Trompe Souris, le meunier a eu la main de la belle blonde Marie Claude, leurs affaires prospèrent et Marie Claude est souvent dehors dés qu'il fait beau avec leur petit garçon qui deviendra meunier comme son papa, car la meunerie cela se transmet de père en fils
Voilà c'est fini, et pour ce soir il n'y à plus rien, certainement des mots devront vous être expliqués mais si vous savez lire, allez voir sur le dictionnaire.
A très bientôt pour une nouvelle histoire.
Celles et ceux qui auraient envie d'une histoire sur un sujet bien précis, le livre d'or des 3 Colombes est là pour cela aussi, et en même temps rendez moi mes bisous, c'est vrai quoi c'est toujours moi qui les donne.
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