LES CONTES DE LA FÉE CAMILLE
 

LES CONTES
DE NOËL

de la Fée Camille

(Chez les 3 Colombes)
      




LA RENCONTRE D’HOUSICHO
(1ère partie)


Un jour comme je me promenais dans un pays loin, loin, ou une grande partie de l’année le sol était blanc, blanc, j’ai vu un tout petit village enfin de là haut il n’y avait pas beaucoup de fumées aussi j’ai pensé qu’il y avait peu de maison.
Curieuse, je suis descendue derrière un bouquet d’arbre et je me suis changée en femme du pays avec un chien qui tirait un chariot avec des morceaux de bois. J’entendais des rires d’enfants, un drôle d’instrument qui jouait quelque chose de très doux et gai à la fois. Cela piqua encore plus ma curiosité, enfin un endroit sur terre ou tous sont heureux.
Quand les enfants me virent arriver ils restèrent un moment stupéfiés puis leur curiosité prenant le dessus, les uns partirent en courant vers leurs maison en criant dans une langue inconnue de moi (quand même, j’ai l’air de quoi, hein ! moi qui dit connaître toutes les langues) Vite je me mis à chercher cette langue dans ma tête et ouf j’avais trouvé. J’étais dans la Toundra.
Une toute petite fille plus hardie que les autres s’approchant de moi me fit une belle révérence. Elle était très jolie. D’une beauté.
Ses cheveux bruns très longs tombaient sur ses épaules, fins comme de la soie, ses yeux couleur d’une amande grillée, la peau rose son visage faisait penser à une poupée de porcelaine.
"Bonjour jolie étrangère », sa voix était mélodieuse, pure comme l’eau des ruisseaux.
Elle ressemblait à une poupée de porcelaine….. Qui parlait ! c’était merveilleux !
"Bonjour jolie petite fille, ta révérence était parfaite, Quel est le nom de ton joli village ?"
"Il s’appelle Ouska et quand je serais grande j’irais avec mon papa dans la capitale qui s’appelle HELSINKI, mais c’est long alors il faut que je sois grand e et forte pour pouvoir supporter le voyage pendant 3 jours"
"3 jours ! mais c’est loin dis donc !" puis elle se mit à me demander des tas de choses d’où je venais, ou j’allais, et ce que je faisais dans leur pays perdu !
Maintenant que je savais ou je me trouvais je comprenais pourquoi la petite fille était si jolie, si bien élevée, la révérence, les questions toujours bien posées comme si elle avait peur de me gêner, j’étais en FINLANDE (Si vous avez un dictionnaire, regardez ou cela se trouve !) Je lui posais plein de questions et là et me dit tout ou presque d’elle :
Elle aimait les oiseaux, les fleurs, les arbres, les animaux.
Oui, elle aimait tout sur la terre.
Mais elle était chagrinée. Elle ne trouvait personne pour partager ce grand bonheur. Pendant qu’elle parlait, je la regardais et vis qu’elle était habillée pauvrement mais avec des vêtements propres, elle avait un jeans rapiécé et au dessus un vêtement qui pouvait être une robe courte ou un long pull en mouton tout brodé comme les vêtements qui étaient la coutume en ce pays,si vous demandez à vos parents, Helsinki est un grand ville ou il y a des jeux olympiques, des concours de patinages artistiques,mais comme disait Housicho c’est la grande ville !
Elle aimait courir dans la nature voir les oiseaux les écureuils, mais pas tout l’année.
"C’est dommage, mais je ne pourrais pas vous présenter mes parents, ils sont partis faire un charbon de bois, pour toute la journée, mais je peux vous offrir un verre de thé bien chaud ! "
"Merci, tu es très gentille, je veux bien, mais après je dois repartit le ciel est vite noir ici, et je souhaite rentrer avant la nuit !"
"A Helsinki ? vous en avez de la chance"
"C 'est toi qui a de la chance ma princesse, de vivre dans cet endroit aussi propre et sain. Tu sais la grande ville c’est plein de gens qui se bousculent des camions, des voitures, et beaucoup de fumées qui entrent dans les poumons ! Y aller de temps en temps, c’est bien pour voir les boutiques, mais y vivre, je n’aimerai pas. "
En nous asseyant sur des tabourets recouverts de peaux tannées elle me raconta l’histoire de son village : Sa grand maman qui habitait une grande ville était venue camper dans la région avec ses parents car ils trouvaient la région tellement belle, Yoko se promenait librement toute la journée, très vite ses parents lui laissèrent aller ou elle voulait.
Un jour, marchant seule au milieu de la nature, sa grand maman sifflait en cherchant des champignons, sa mélodie était si douce que le jeune homme qui la suivait d’arbre en arbre car il la trouvait très jolie.
Captivé par la mélodie (Et aussi ma grand maman) Il ne fit pas attention qu’il était tout prés d’elle. Yoko s’était arrêtée devant un superbe champignon, et boum elle le coupa en disant :
"c’est dommage de le couper il est si beau, mais il faut bien manger, pardon champignon !"
Et en se relevant pour le mettre bien doucement dans son panier, Boum !!! ils se retrouvèrent nez à nez presque comme le bisou des lapons !
Lui était écarlate d’avoir été découvert, et elle, qui l’avait déjà aperçu le trouvait très mignon. Il était mignon comme tout, disait-elle à ses parents quand elle en parlait.
Il lui fit une courbette et fit un sourire de coin. Yoko lui rendit la pareille.
Ils marchèrent bout de chemin ensemble sans rien dire mais ils étaient tout émus d’être à côté l’un de l’autre et tout à coup, au même moment. Ils se regardèrent rougirent et parlèrent en même temps, c’était tellement drôle qu’ils se mirent à rire, mais à rire, à en avoir un point de côté !
"Yoko ! s’écria Soumako, veux-tu devenir mon amie ?"
"veux-tu dire, ton amie? » demande-elle. La surprise l’avait rendue un peu bébête !
"Yoko, je te vois depuis 3 ans revenir avec tes parents et je t’ai vu devenir une très jolie fille (Yoko pouffa de gêne dans sa main) j’aimerais partager avec toi mes promenades dans la forêt et je connais des coins, oh pas loin rassures toi, que je vous te faire partager si tu le veux bien".
"Oh, dit Yoko, c’est ce que je voulais te demander déjà l’an dernier"
"Ah! Oui, dit Soumako. C’est super, c’est génial, c’est trop c’est, c’est …. !"
C’est comme cela de mes grands parents se rencontrèrent. Pendants quelques années, dés que Yoko arrivait, on pouvait voir Soumako arriver, car bien sûr elle le présenta tout de suite à ses parents pour qu’ils ne se soient pas inquiets. Ils virent tout de suite que c’était un gentil garçon qui mangeait des yeux Yoko et qui ferait très attention à elle.
La suite pour demain, car vous savez, les enfants, les fées, ça se fatigue aussi, donc, là je vais me mettre dans mon fauteuil avec ma petite chienne qui sera ravie de se mettre su le dos, le ventre en l’air pour que je lui gratouille en me reposant.

Plein de gros bisous.






J’espère que vous avez aimé cette histoire. Sinon, ce n’est pas grave. Attendez ! La prochaine vous plaira peut être mieux !
Je vous fais un énorme bisou à tous Votre fée Camille.

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