LES CONTES D'HALLOWEEN DE LA FÉE CAMILLE
 

LES CONTES
D'HALLOWEEN

de la Fée Camille

(Chez les 3 Colombes)
            




 

TEL EST PRIS QUI CROYAIT PRENDRE(2 éme partie )



L'empereur fut alors pris d'une fureur si grande que tout vola dans la pièce :
" Vous n'êtes que des coquins ! Vous travaillez pour l'ennemi ! Je ne veux plus vous voir, etc.… " Et les tailleurs s'enfuirent en courant.
Après leur départ l'empereur se mit à rire : " Ha ! Ha ! Ha ! 3 costumes gratuits. J'ai bien travaillé aujourd'hui. " Et il se mit à houspiller les deux valets qui se tenaient comme de coutume derrière la porte, prêts à le servir !
Mais les valets étaient tellement en colère de la mauvaise farce que venait de faire l'empereur, qu'ils décidèrent d'en parler à leur cousin, qui travaillait pour le bon roi. Ensemble, ils eurent vite trouvé lui jouer un bon tour.
L'un des valets demanda audience à l'empereur et lui dit :
" J'ai entendu dire que deux tisserands viennent de débarquer hier au port. Ils sont, parait-il les tisserands préférés de nombreuses cours ! "
" Et bien qu'attendez vous pour aller me les chercher, paresseux ?
- Votre Majesté, pensant que peut être vous aimeriez les voir, je les ai fait mander. Ils sont dans l'anti-chambre et attendent votre bon vouloir. "
En fait, les deux tisserands étaient deux laquais du bon roi du pays d'à côté, qui avaient accepté de jouer un rôle.
Ils firent de profondes révérences et l'empereur leur dit
" La réputation de votre habileté est arrivée jusqu'à moi. Quel tissu me proposez vous donc pour que mon costume soit unique ?
- Sire ce tissu n'existe pas encore. Nous apportons avec nous un métier à tisser tout nouveau et vous serez le premier à avoir un costume qui sortira de ce métier. Il soulèvera l'admiration du monde entier ! "
Le roi se redressa comme un coq : " Messieurs, je vous fais confiance. Faites le assez large pour que je puisse manger tout mon soul à la fête de ce petit roi où il y aura plein de petits enfants. Je crois que je commencerai par les siens ! Ha ! Ha ! Ha ! Et surtout que je ne sois pas reconnu !
Le jour où le costume fut enfin fait, ils le mirent dans un grand carton et dirent à l'empereur :
" Sire, vous nous avez fait confiance et nous pensons que vous ne serez pas déçu.
- Oui ! Je sais ! Tous les courtisans qui sont venus vous voir n'ont pas voulu me le décrire. Mais ils m'ont dit qu'ils n'avaient jamais rien vu de plus beau. Allez ! Montrez le moi !
- Sire, comme nous vous l'avons dit, ce métier à tisser est magique. Vous risqueriez de retirer tout le charme et toute la beauté de ce costume en le voyant avant d'arriver à la fête.
- Mais comment vais-je faire pour m'habiller ?
- Nous vous accompagnerons, si vous le voulez bien, et vous habillerons sitôt arrivés dans le parc du château. Personne ne vous verra.
- Vous êtes vraiment comme on me l'avait dit. Alors quand partons nous ?
- Ce soir à la nuit tombée, Sire "
A la nuit tombée les faux tisserands firent atteler deux calèches. La première, celle de l'empereur, portait ses armes : une assiette, un couvert et un petit enfant moitié mangé ! Les coquins s'amusèrent à mettre une lanterne juste au dessus des armoiries. Dans l'autre ils chargèrent avec beaucoup de précautions le carton contenant le costume.
L'empereur embarqua majestueusement. Pensant que ce serait mieux et plus rapide pour s'habiller il n'avait mis que des sous-vêtements et un peignoir.
Et voilà les deux calèches parties au trot vers le royaume voisin. Arrivés dans un bosquet où il faisait plus noir que sous les plumes d'un corbeau, les tisserands habillèrent l'empereur qui trouva en effet que le costume était très léger et se dit qu'il pourrait se régaler à loisir.
" Voilà dirent les tisserands, Votre Majesté peut y aller, vous n'avez qu'à suivre ces gens qui arrivent et vous arriverez à la fête vous ne pouvez pas vous tromper il y a un chapiteau tout éclairé ! - Messieurs je vous remercie ! Pour votre travail vous pouvez gardez les bobines d'or qui restent.
- Votre majesté est trop bonne ! Nous vous souhaitons une bonne soirée " et les deux coquins s'en retournèrent avec leur calèche et mirent les chevaux au trot, ils avaient encore une mission à accomplir. Passant devant les maisons des plus malheureux des sujets de cet ogre empereur pour leur remettre un bobine de fil d'or afin qu'ils puissent quitter le pays et aller dans le royaume voisin ou les enfants étaient heureux.
Quand l'empereur arriva à l'endroit ou se trouvait la fête il se tenait bien droit, la bedaine bien apparente, lorgnant les enfants les plus dodus au travers du masque que les tisserands avaient confectionné.
A demain, dormez bien je veille sur vos rêves

Votre Fée Camille

 






J’espère que vous avez aimé cette histoire.
Je vous fais un énorme bisou à tous Votre fée Camille.



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